Les comités de gestion Bœuf, Junior et Veau de Limousin Promotion, réunis les 15 et 16 octobre 2018 ont décidé, afin de mieux répondre aux attentes consommateurs, de faire évoluer les exigences pour la production de nos viandes Limousines Label Rouge.

Ces évolutions concernent les 3 points suivants :

  • Autonomie alimentaire : Un éleveur ayant signé un contrat de production label rouge doit veiller à ce que 80% de l’alimentation du troupeau destiné au label rouge, y compris le pâturage, provienne de son exploitation.
  • Interdiction des organismes génétiquement modifiés : Un éleveur ayant signé un contrat de production label rouge s’engage à ne pas cultiver de plantes génétiquement modifiées (maïs en particulier et soja pour les régions qui s’y prêtent). Il s’engage également à s’approvisionner pour l’alimentation du troupeau label, de la naissance jusqu’à la finition des animaux, en matières premières non OGM < à 0,9% et en aliments référencés en Label Rouge garantis non OGM < à 0,9%.
  • Interdiction des traitements antibiotiques en finition : Un éleveur ayant signé un contrat de production label rouge s’engage à ne pas réaliser des traitements antibiotiques durant les 4 derniers mois de la vie de ces animaux en filières Bœuf Limousin ou Limousin Junior et durant les 2 derniers mois de la vie de ces animaux en filière Veau du Limousin Élevé Sous la Mère. Un animal traité pendant cette période sera exclu de la labélisation.

Suite à cette décision, Limousin Promotion vous demande d’adapter vos pratiques d’élevage afin de respecter ces nouvelles exigences.

A partir du 1er janvier 2019, les agents de contrôle des organisations de production vérifieront ces critères lors de leurs visites en élevage, tout en vous apportant un appui pour réaliser cette transition. Nous leur avons demandé, ainsi qu’aux fabricants d’aliments, de vous accompagner et de vous apporter tous les conseils utiles pour la conduite de de vos animaux.

Ces évolutions importantes des cahiers des charges Label Rouge ne seront pas sans conséquence pour vous, éleveurs. Cependant, dans le contexte actuel, vous comprenez qu’elles sont nécessaires pour renforcer le capital confiance de nos viandes auprès des consommateurs.